Mise à l’épreuve d’un modèle praxéologique de référence de la pensée algébrique par l’entremise d’une analyse du PFEQ au primaire


Article de colloque

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État de publication: publié

Titre des actes: Actes du colloque GDM 2019 - À quoi ressemble aujourd'hui la recherche en didactique des mathématiques au Québec?

Lieu: Université Laval, Québec, Canada

Intervalle de pages: 146-155

URL: https://www.dropbox.com/s/isgj5eu1ck5qt8h/2019%20GDM%20Actes%20complets%20avec%20r%C3%A9f%C3%A9rences.pdf?dl=0

Résumé: L'enseignement et l'apprentissage de l'algèbre dans l'enseignement obligatoire sont reconnus depuis longtemps comme problématique (Bednarz et Janvier, 1996; Chevallard, 1989; Grugeon, 1997; Jeannotte, 2005; Kieran, 1992; Pilet, 2015; Sfard, 1991; Vernaud, 1986). Une des solutions proposées, développée dans les années 2000 avec le courant "Early Algebra", est de développer la pensée algébrique plus tôt dans le curriculum (Carraher, Schliemann, Brizuela et Earnest, 2006; Kaput, 1998; Radford, 2014). Cette solution a déjà été mise en place dans diverses parties du monde comme l'Ontario, le Brésil et les États-Unis (Kieran, Pang, Schifter et Ng, 2016; Squalli, Suurtamm et Freiman, 2012). Or, les programmes québécois organisent l'apprentissage des concepts liés à l'algèbre seulement à partir de la 1re secondaire (12-13 ans). Toutefois, le programme du secondaire mentionne que les élèves du primaire on été initiés à leur insu aux préalables de l'algèbre. Ceci laisse à penser que le programme primaire québécois peut potentiellement développer la pensée algébrique. Nous proposons ici un modèle praxéologique de référence de la pensée algébrique (MPRPA) comme outil d'analyse du potentiel de développement de la pensée algébrique au primaire. La méthodologie d'élaboration ainsi que les fondements théoriques du MPRPA seront brièvement abordés. Il sera mis à l'épreuve par l'analyse du programme primaire québécois.