Le CRIRES participe aux travaux de la Commission parlementaire sur le PL86


Le 7 avril 2016

Le Centre de recherche et d'intervention sur la réussite scolaire (CRIRES) a soumis et présenté un mémoire, intitulé Une question de confiance et d'appui, sur le projet de loi voulant modifier l’organisation et la gouvernance des commissions scolaires, soit rapprocher l’école des lieux de décision et assurer la présence des parents au sein de l’instance décisionnelle de la commission scolaire. Les quatre questions posées, à la suite de l'étude faite du projet de loi en lien avec la recherche disponible pour appuyer ou non les modifications proposées, sont les suivantes:

  1. Le projet de loi 86 est-il source potentielle de tensions et de conflits ou catalyseur susceptible de renforcer la nécessaire synergie entre les partenaires de l’éducation ?
  2. Le projet de loi 86 précise que le respect du principe de l’égalité des chances importe pour l’accomplissement de la mission de l’école, mais ne rend-t-il pas plus difficile la répartition équitable des ressources et des services, condition essentielle à la préservation d’un système d’éducation équitable ?
  3. Le projet de loi 86 modifie la composition des structures de gouvernance, mais vise-t-il la bonne cible dans le but d’améliorer la réussite scolaire et éducative ?
  4. Le projet de loi 86 veut rendre les établissements scolaires plus imputables (décentralisation), mais ne renforce-t-il pas surtout les pouvoirs du Ministère (centralisation) ?

Le CRIRES a reconnu que les travaux préparatifs à la présentation de mémoires sur un objet de loi plutôt restreint a eu le mérite de focaliser l’attention du monde de l’éducation et souhaite vivement la poursuite du dialogue amorcé, et ce, au bénéfice de la persévérance et de la réussite scolaire. Indépendamment de ce qu’il adviendra du projet de loi, le CRIRES souhaite y participer, voire discuter avec le Ministère de façons d’animer et de structurer un tel dialogue.

L'INEE n'est pas immINEntE

Le MEQ repousse la mise en place de la création de l'institut national d'excellence en éducation (INEE) pour des raisons que nous ne connaissons pas : Difficultés non anticipées? Financement non disponible? crédibilité douteuse? La liste est extensible ...


Le palmarès des écoles: le réseau Périscope s'oppose à l'accentuation de la sélection et des inégalités qui risquent d'en résulter.

Québec a dévoilé le 18 mars un « tableau de bord » en éducation qui fournira à tout un chacun l'information pour comparer, maintenant ou sous peu, les différentes régions, les centres de services scolaires et les écoles. Puisque ce palmarès va creuser l'écart entre les écoles, en permettant aux familles qui en ont les moyens de choisir une école plus performante, le réseau PÉRISCOPE vous invite à signer la pétition d’École ensemble en suivant ce lien: https://www.ecoleensemble.com/palmares


Un grand éducateur et chercheur vient de s'éteindre

Antoine Baby, cofondateur du Centre de recherche et d'intervention sur la réussite scolaire (CRIRES), laisse un héritage intellectuel de taille en matière de persévérance et de réussite scolaire et éducative. Il tenait des propos éclairés sur des questions complexes. Dans ses analyses, il a su mettre l'accent sur la réussite plutôt que sur l'échec scolaire. 

Le réseau PÉRISCOPE consacre le panel en réseau, intitulé L’incontournable nécessité d’une vision sociale de l’école québécoise, à un hommage à ce bâtisseur du Centre de recherche et d'intervention sur la réussite scolaire (CRIRES) et du Centre de transfert sur la réussite éducative (CTREQ).

Pour assister au panel, jeudi le 21 mars 2024 (16h00 - 17h00), se rendre à

https://periscope-fse-ulaval.zoom.us/my/periscope2024

Mot de passe: tact


Le mouvement École ensemble a initié un débat collectif sérieux, passons maintenant en mode solution!

Lors du panel en réseau du 15 février 2024 qui a porté sur le plan pour un réseau (scolaire) commun,  monsieur Stéphane Vigneault, coordonnateur d'École ensemble, a suggéré que le débat amorcé a permis de cerner l'enjeu sociétal de faire en sorte que les élèves du Québec aillent à l'école ensemble. La conversation étant installée et l'objet clarifié, il s'agit maintenant de faire porter l'attention sur, et de discuter, de la solution.


Étudier dans un système inégalitaire et en souffrir - une adolescente, Noah Ducharme, prend la parole

Une étudiante du secondaire partage son analyse (époustoufflante!) sur le système éducatif québécois et son expérience et celle de pairs au sein de celui-ci. Pour accéder à son texte paru dans le journal Le devoir, suivre ce lien.

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