Wenger-Trayner et la participation dans les communautés de pratique


Le 13 octobre 2017

Lors de l'échange en français entre Étienne Wenger-Trayner et des praticien·ne·s intéressé·e·s à la mise en place et au fonctionnement de communautés de pratique à Québec en septembre dernier, celui-ci a insisté pour dire que le fait que les démarches soient initiées par le haut ou par le bas comptait finalement pour bien peu. L’important est plutôt que les acteurs soient dans le coup. Du fait que les organisations ont néanmoins tendance à fonctionner hiérarchiquement, il importe que la participation ait un sens pour les participant·e·s, sinon ils résisteront ou resteront à la marge. Le processus peut certainement être formalisé, mais si les acteurs se sentent opprimés, cela ne fonctionnera pas. Ils doivent être volontaires. De l’avis de Wenger-Trayner, l’expérience de la communauté de pratique devrait idéalement être vécue comme un « moment » dans la vie professionnelle. Il peut s’agir d’un moment de réflexion ou de recul ou encore un moment de partage contraint, mais il ne doit préférablement pas être sujet à évaluation. Il est crucial que les acteurs ne sentent pas comme étant juste des exécutants dans le processus. Aussi, les moyens d’interagir entre les praticien-ne-s peuvent être diversifiés (impliquant la possibilité de fonctionner en réseau), mais en se fondant sur sa propre expérience, le conférencier est plutôt incliné à penser que le contact humain doit toujours être privilégié lorsque cela s’avère possible.

Le bien-être et la réussite de l’élève à l’école : Perspective internationale

Sous la direction de Nadia Rousseau, Dominic Voyer et Gaëlle Espinosa, cet ouvrage est consacré à l’enseignement à une diversité d’élèves. Il est dédié aux enseignant·es, mais également tous les acteur·trices qui gravitent autour de ces personnes professionnelles. Cet ouvrage contient 13 chapitres dont l'un rapporte l'effort du réseau PÉRISCOPE en matière de réussite scolaire.  L'ouvrage est disponible gratuitement en version pdf sur le site des PUQ. Suivre ce lien.


L'INEE n'est pas immINEntE

Le MEQ repousse la mise en place de la création de l'institut national d'excellence en éducation (INEE) pour des raisons que nous ne connaissons pas : Difficultés non anticipées? Financement non disponible? crédibilité douteuse? La liste est extensible ...


Le palmarès des écoles: le réseau Périscope s'oppose à l'accentuation de la sélection et des inégalités qui risquent d'en résulter.

Québec a dévoilé le 18 mars un « tableau de bord » en éducation qui fournira à tout un chacun l'information pour comparer, maintenant ou sous peu, les différentes régions, les centres de services scolaires et les écoles. Puisque ce palmarès va creuser l'écart entre les écoles, en permettant aux familles qui en ont les moyens de choisir une école plus performante, le réseau PÉRISCOPE vous invite à signer la pétition d’École ensemble en suivant ce lien: https://www.ecoleensemble.com/palmares


Un grand éducateur et chercheur vient de s'éteindre

Antoine Baby, cofondateur du Centre de recherche et d'intervention sur la réussite scolaire (CRIRES), laisse un héritage intellectuel de taille en matière de persévérance et de réussite scolaire et éducative. Il tenait des propos éclairés sur des questions complexes. Dans ses analyses, il a su mettre l'accent sur la réussite plutôt que sur l'échec scolaire. 

Le réseau PÉRISCOPE consacre le panel en réseau, intitulé L’incontournable nécessité d’une vision sociale de l’école québécoise, à un hommage à ce bâtisseur du Centre de recherche et d'intervention sur la réussite scolaire (CRIRES) et du Centre de transfert sur la réussite éducative (CTREQ).

Pour assister au panel, jeudi le 21 mars 2024 (16h00 - 17h00), se rendre à

https://periscope-fse-ulaval.zoom.us/my/periscope2024

Mot de passe: tact


Le mouvement École ensemble a initié un débat collectif sérieux, passons maintenant en mode solution!

Lors du panel en réseau du 15 février 2024 qui a porté sur le plan pour un réseau (scolaire) commun,  monsieur Stéphane Vigneault, coordonnateur d'École ensemble, a suggéré que le débat amorcé a permis de cerner l'enjeu sociétal de faire en sorte que les élèves du Québec aillent à l'école ensemble. La conversation étant installée et l'objet clarifié, il s'agit maintenant de faire porter l'attention sur, et de discuter, de la solution.