Consommation de cannabis et performance cognitive


 

Une récente étude du Massachusetts General Hospital (MGH) alimente les réflexions autour des effets de la consommation de marijuana chez les adolescent·e·s, particulièrement depuis sa légalisation au Canada le 17 octobre dernier. En effet, l’étude démontre que les adolescent·e·s ont de meilleures capacités de mémorisation lorsqu’ils ou elles ne consomment pas de cannabis, mais surtout que ses effets négatifs peuvent être diminués assez rapidement après un arrêt de consommation.

Lors de cette étude, un groupe de 88 participant·e·s âgé·e·s de 16 à 25 ans qui ont admis consommer du cannabis au moins une fois par semaine a été divisé en deux sous-groupes comparables qui devaient passer des tests de performance cognitive à chaque semaine pendant quatre semaines. Les participant·e·s du premier sous-groupe devaient poursuivre leur consommation de cannabis, et ceux et celles du second, arrêter complètement pendant les 30 jours. Pour s’assurer que les participant·e·s respectaient cette demande, ils devaient se soumettre à des tests d’urine.

Les résultats des tests de performance cognitive ont permis de démontrer que seul·e·s les participant·e·s du sous-groupe ayant arrêté sa consommation de cannabis avaient vu leurs performances augmenter au cours du mois. Cette amélioration a été constatée dès et surtout la première semaine chez une large part de ce sous-groupe et principalement en ce qui a trait à la capacité à retenir de nouvelles informations. La capacité d’attention des participant·e·s de ce sous-groupe ne s’est toutefois pas améliorée alors qu’aucune amélioration des capacités cognitives n’a été observée chez les participant·e·s du sous-groupe ayant continué de consommer du cannabis.

Les chercheur·e·s ont donc conclu que les consommateurs de cannabis, et principalement les adolescent·e·s, qui arrêtent de consommer cette drogue régulièrement, c’est-à-dire une fois par semaine ou plus, se placent en meilleure position de réussite scolaire. Au contraire, selon leurs observations, la consommation régulière de cette drogue nuirait au processus d’apprentissage, donc à leur réussite scolaire.

 

D’après une actualité de la Harvard Gazette

L'INEE n'est pas immINEntE

Le MEQ repousse la mise en place de la création de l'institut national d'excellence en éducation (INEE) pour des raisons que nous ne connaissons pas : Difficultés non anticipées? Financement non disponible? crédibilité douteuse? La liste est extensible ...


Le palmarès des écoles: le réseau Périscope s'oppose à l'accentuation de la sélection et des inégalités qui risquent d'en résulter.

Québec a dévoilé le 18 mars un « tableau de bord » en éducation qui fournira à tout un chacun l'information pour comparer, maintenant ou sous peu, les différentes régions, les centres de services scolaires et les écoles. Puisque ce palmarès va creuser l'écart entre les écoles, en permettant aux familles qui en ont les moyens de choisir une école plus performante, le réseau PÉRISCOPE vous invite à signer la pétition d’École ensemble en suivant ce lien: https://www.ecoleensemble.com/palmares


Un grand éducateur et chercheur vient de s'éteindre

Antoine Baby, cofondateur du Centre de recherche et d'intervention sur la réussite scolaire (CRIRES), laisse un héritage intellectuel de taille en matière de persévérance et de réussite scolaire et éducative. Il tenait des propos éclairés sur des questions complexes. Dans ses analyses, il a su mettre l'accent sur la réussite plutôt que sur l'échec scolaire. 

Le réseau PÉRISCOPE consacre le panel en réseau, intitulé L’incontournable nécessité d’une vision sociale de l’école québécoise, à un hommage à ce bâtisseur du Centre de recherche et d'intervention sur la réussite scolaire (CRIRES) et du Centre de transfert sur la réussite éducative (CTREQ).

Pour assister au panel, jeudi le 21 mars 2024 (16h00 - 17h00), se rendre à

https://periscope-fse-ulaval.zoom.us/my/periscope2024

Mot de passe: tact


Le mouvement École ensemble a initié un débat collectif sérieux, passons maintenant en mode solution!

Lors du panel en réseau du 15 février 2024 qui a porté sur le plan pour un réseau (scolaire) commun,  monsieur Stéphane Vigneault, coordonnateur d'École ensemble, a suggéré que le débat amorcé a permis de cerner l'enjeu sociétal de faire en sorte que les élèves du Québec aillent à l'école ensemble. La conversation étant installée et l'objet clarifié, il s'agit maintenant de faire porter l'attention sur, et de discuter, de la solution.


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Une étudiante du secondaire partage son analyse (époustoufflante!) sur le système éducatif québécois et son expérience et celle de pairs au sein de celui-ci. Pour accéder à son texte paru dans le journal Le devoir, suivre ce lien.

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