Le vocabulaire scolaire : par quel bout le prendre pour l’enseigner?


Article de revue

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État de publication: publié

Nom de la revue: Les Cahiers de l’AQPF

Volume: 9

Numéro: 2

Intervalle de pages: 17-20

URL: https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/3738950?docref=FZddtySAKra0iHd-KsS_lQ

Résumé: Pour comprendre ou produire un texte écrit, le lecteur ou le scripteur doit connaitre les mots qui le composent. Plus le vocabulaire du lecteur-scripteur est riche, plus facilement il récupère les mots dans son lexique mental pour comprendre ou produire un message. En revanche, la méconnaissance de même une petite proportion des mots d’un texte affecte sa compréhension ou la qualité du message émis. Comme le nombre de mots nouveaux dans les textes proposés aux élèves augmente substantiellement à partir du deuxième cycle du primaire (ex. : s’époumoner ou aphone ), la connaissance de ces mots pose une problé - matique pour le milieu scolaire. En effet, un vocabulaire pauvre explique la piètre perfor- mance en lecture et en écriture des élèves qué - bécois de 6 e année ( Jalbert, 2007; Desrosiers et Tétreault, 2012). Ce constat amène à réfléchir quant à l’ensei - gnement du vocabulaire scolaire. Le présent article souhaite amorcer cette réflexion en proposant tout d’abord un classement du vo - cabulaire scolaire et en présentant ses aspects. Ensuite sera présenté un modèle de l’ensei - gnement du vocabulaire scolaire qui éclaire quant à la manière de l’enseigner. Enfin, se - ront décrites trois activités qui pourraient être intégrées facilement dans la salle de classe à la fin du primaire ou au début du secondaire.